Les porteuses et porteurs des Flammes Olympique et Paralympique dévoilés

La Ville de Blois est heureuse de vous dévoiler les noms des porteuses et porteurs des Flammes Olympique et Paralympique choisis par la Ville.

grands évènements sportifs

Publié le

6 porteurs et porteuses et 3 remplaçants et remplaçantes ont été choisies par la Ville pour les Relais des Flammes Olympique et Paralympique. Toutes et tous prendront place parmi les 78 porteurs et porteuses qui se relaieront sur le parcours blésois.

Ces personnes, dont certaines ont fait acte de candidature spontanée, ont été retenues par la Ville pour leur amour du sport, leurs valeurs de partage et de solidarité. Elles ont en commun de partager l’une des 3 énergies qui façonnent l’identité des Relais des Flammes : l’énergie du sport, du collectif et des territoires. Toutes et tous représentent la diversité de la société : ce sont des personnalités ou des personnes inconnues sélectionnées parmi le grand public, valides ou handicapées.

Porteuses et porteurs pour le Relais de la Flamme Olympique,
lundi 8 juillet 2024 à Blois

Christina Mufungizi

Élève au collège Bégon, basketteuse, bénévole dans une association patriotique, 15 ans.

Je pourrais faire briller les Jeux parce que je représente les jeunes de ma génération et que par mon histoire et mes origines, je représente les jeunes filles noires et celles issues de l’immigration. Je suis née à Durban en Afrique du Sud, mais je vis et j’étudie en France (à Blois) où je souhaite construire ma vie. Pour moi, porter la Flamme Olympique, c’est un honneur immense qui prolonge mon engagement au quotidien dans mon sport le basket, mais aussi au collège et qui prouve que tout est possible quand on y croit et quand on a la volonté de réussir. Cette opportunité m’a prouvé que mon implication au collège, que ce soit dans mon travail ou par mon attitude, pouvait me permettre de faire des choses hors du commun. Cela me donne envie d’aller toujours plus loin pour atteindre mes objectifs en me dépassant. Ce rôle de porteuse de la Flamme, c’est aussi pour moi représenter ma famille, mes amis, mon collège, mon quartier et ma ville. Cette opportunité, c’est aussi une ouverture sur le monde, un lien entre ma vie en France et l’Afrique du sud. Et c’est un peu participer à l’Histoire. Je pourrais faire briller les Jeux, car porter la Flamme va faire briller ma vie et la rendre extraordinaire.

Pierre Domart

Dermatologue, marathonien, 60 ans.

Né à Orléans en 1964, j’ai fait mes études de médecine à Tours, avant d’être nommé à l’internat de Paris en 1988 (année olympique avec deux médailles d’or pour Carl Lewis). Installation en dermatologie à Blois en 1992 (encore une année olympique avec la médaille d’or de Marie-Jo Pérec sur 400 m). Depuis, je suis en contact avec les patients du Loir-et-Cher, que j’essaie de prendre en charge du mieux possible. J’ai toujours adoré le sport depuis l’école primaire, en passant par la fac (football, handball, tennis, natation, course à pied) et jusqu’à maintenant. Mes premiers souvenirs de JO remontent à 1972 avec Marc Spitz et ses 7 médailles d’or. Et puis la victoire de Guy Drut en 1976 à Montréal. À mon actif, pas de performance hors du commun, mais quand même plusieurs marathons (13 au compteur dont New-York, Berlin et Londres) avec un record personnel à 3 h 29 à Paris. Et le souvenir d’une arrivée du marathon d’Athènes dans le vieux stade olympique Panathénaïkos, qui me donne l’envie d’être porteur de la Flamme Olympique.

Myriam Paul

Directrice de l’école Foch, pratique le tennis et le padel, 46 ans.

Ma vie professionnelle est liée à l’éducation et au sport. Etant directrice d’une école marquée par la mixité sociale et culturelle, mon ambition quotidienne est de garantir aux élèves une scolarité de qualité dans un environnement serein et respectueux. Le sport par ses valeurs est alors à l’origine de nombreux projets au sein de mon école. L’équipe enseignante travaille activement avec la municipalité et les associations à sa promotion (sport et handicap, tennis, rugby, jeux olympiques, etc.). Je participe également à la vie sportive blésoise en étant à la fois pratiquante (tennis et padel) mais aussi accompagnatrice aux activités sportives de mes enfants (basket, kayak, équitation, athlétisme).

Hugues Valet

Athlète handibike et paratriathlon, 25 ans.

J’ai toujours pratiqué beaucoup de sport depuis mon enfance, à l’école, en club, en famille ou avec des amis. J’ai grandi et je suis devenu aujourd’hui la personne que je suis grâce aux valeurs que le sport m’a transmises. J’ai pratiqué le cyclisme en compétition à échelle départementale, régionale puis nationale tout en représentant les couleurs de la région. La transmission pour moi est également un axe des plus importants afin de vivre des moments de partage. Grâce à mon club du Génération triathlon de Blois, j’ai pu passer la formation Brevet fédéral initiateur à la pratique du sport et proposer des entraînements. Malheureusement, depuis plus de 2 ans, je suis paraplégique suite à un accident de la circulation. Je me reconstruis depuis autour du sport, ce qui m’a permis de rapidement reprendre ma vie en main et de me projeter. Cette année, j’ai pu participer à deux manches de coupe du monde de handbike, au championnat de France de handbike et de paratriathlon ainsi que beaucoup de courses nationales et internationales. Être porteur de la Flamme sera pour moi une première étape dans ce projet qui m’anime depuis ma sortie de centre de rééducation. Une étape qui, je l’espère, me portera un jour jusqu’aux jeux paralympiques.

Guillaume Besnard

Porteur remplaçant — handi-athlète (course à pied, saut en hauteur, 400 mètres, 400 mètres haies, cross, etc.), 23 ans.

Je pourrais faire briller les Jeux parce que je prône l’effort et le sport. J’encourage l’esprit d’équipe ainsi que les exploits individuels car après chaque épreuve il y a une victoire. Depuis mon enfance, je me bats quotidiennement malgré les difficultés, je me force à exceller dans tous les défis que je lance pour obtenir ce sentiment de victoire. Personne ne doit reculer face à l’adversité et tout le monde mérite son succès pour chaque obstacle franchi. Le sport me permet d’avoir cette sensation de triomphe, de vie et de partage. À mon avis, avancer dans les difficultés est comme un sport de combat, il faut se battre pour gagner. Dans tous les cas, on ne perd jamais, soit on gagne soit on apprend.

Nathalie Goyer

Porteuse remplaçante — bénévole dans le milieu sportif (vice-présidente du Tour du Loir-et-Cher, responsable des bénévoles et de la buvette à l’ADA Blois basket) et agente de la direction des Sports de la Ville de Blois, 55 ans.

Je pourrais faire briller les Jeux parce que je suis une femme qui œuvre pour le bon fonctionnement de différentes associations sportives de ma ville. Bénévole dans l’âme depuis plus de 30 ans, pour tout type de poste, de la simple bénévole à la secrétaire et ensuite à la vice-présidence de club, de signaleurs, installation et rangement de manifestations, enregistrement des résultats sportifs, buvette, responsable de bénévoles – toujours être dans la convivialité ; aider les autres et surtout que toutes manifestations se déroulent dans les meilleurs conditions possibles. Dans ce monde actuel d’individualisme, qui manque cruellement de bénévoles, il faut prouver qu’il existe aussi des femmes qui aiment le sport et qui savent donner de leur temps en plus de leur vie personnelle et professionnelle.

Porteuses et porteurs pour le Relais de la Flamme Paralympique,
lundi 26 août 2024 à Blois

Paul Seignolle

Président de l’ADA Blois basket, président-fondateur du fonds de dotation Telmah au profit du handisport, 69 ans.

Je considère que le sport est un facteur de cohésion sociale, d’intégration. Depuis bientôt 45 ans, j’ai souhaité m’investir en consacrant une grande partie de ma vie au service des autres et plus particulièrement au travers de clubs sportifs. Ayant une sensibilité pour la pratique du sport pour les personnes en position d’handicap, en 2011, je créais le premier fonds de dotation Telmah (Tendez la main au handisport) avec deux grands champions Marie-Amélie Le Fur et Bernard Thévenet. À ce jour, plus de 450 000 € ont été récoltés pour permettre à des Loir-et-Chériens de pratiquer le sport. Porter la Flamme à travers Blois serait avant tout d’avoir une pensée toute particulière pour toutes ces personnes que depuis plusieurs années j’ai la chance de côtoyer.

Marilyn Papineau-Ferrier

Éducatrice sportive, membre du club d’aviron blésois, 60 ans.

À mon humble niveau, en tant que pratiquante et éducatrice sportive, j’entends partager dans mon club d'aviron blésois et dans mes cours de gym, toutes les valeurs liées à l’olympisme et plus encore en faisant des formations para et sports adaptés, pour permettre à un public de pratiquer en toute sécurité, ne pas l’écarter des autres licenciés, et qu’il se fasse plaisir par l’effort, le partage.

Jean-Pierre Imbault

Porteur remplaçant — vice-président de l’AJBO, 73 ans.

Je suis engagé dans la vie de l’AJBO, club d’athlétisme depuis 1989 en qualité de bénévole, puis en qualité de dirigeant (président de 2000 à 2015, vice-président chargé des finances depuis 2015 à ce jour). Je suis également juge régional officiel et œuvre au quotidien pour permettre aux jeunes athlètes de mon club mais aussi à l’ensemble des athlètes pratiquants de s’épanouir dans leur discipline favorite dans le respect des règles sportives.

Rappels

Quel sera le parcours de la Flamme Olympique ?

Après son allumage à Olympie, en Grèce le 16 avril prochain, le parcours de la Flamme Olympique commencera en mer, à bord du Belem, majestueux trois-mâts qui traversera la Méditerranée d’Athènes jusqu’à son arrivée à Marseille le 8 mai. Le Relais de la Flamme Olympique fera ensuite rayonner la France en valorisant ses territoires, dans l’Hexagone comme dans les Outre-mer, pour offrir à chacun la possibilité d’apercevoir la Flamme. La Flamme rejoindra le Loir-et-Cher le 8 juillet et passera par Fréteval, Vendôme, Chaumont-sur-Loire, Thésée, Romorantin-Lanthenay et Chambord, avant de rejoindre Blois en fin de journée. Elle arrivera à destination à Paris le 26 juillet.

Quel sera le parcours de la Flamme Paralympique ?

La Flamme Paralympique sera allumée là où elle a brillé pour la première fois : à Stoke Mandeville, au Royaume-Uni le 25 août. Cette Flamme traversera la Manche pour un Relais en France métropolitaine, avec un passage à Blois le 26 août, avant de rejoindre Paris le 28 août pour embraser la vasque lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Paralympiques.