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La nouvelle cour végétalisée de l’école élémentaire Parodi.

cadre de vie

Blois poursuit sa renaturation

C’est en développant la place des végétaux dans les projets d’aménagement mais aussi en agissant ponctuellement sur de petits espaces que Blois renforce chaque jour la présence de la végétation en ville. Explications.

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Un objectif : adapter l’environnement urbain au réchauffement climatique

Blois compte 14 300 arbres isolés, 15 000 m² de massifs fleuris et 13,5 hectares de massifs d’arbustes. Les évolutions climatiques nécessitent de renforcer encore la part de végétaux en ville, pour lutter contre les îlots de chaleur et préserver la biodiversité.

Aussi, un plan de végétalisation de l’espace public a été élaboré, sur la base d’un diagnostic qui a identifié 80 secteurs prioritaires. Certains sont des projets importants, d’autres des petits chantiers mais tous concourent à la même démarche : adapter l’environnement urbain au réchauffement climatique.

Et pour cela, il ne suffit pas de planter des arbres : il faut varier les espèces et notamment les arbustes qui abritent des petits animaux, favorisent la pollinisation et l’absorption de gaz à effet de serre, etc. C’est une démarche générale mise en œuvre transversalement par les services de la Ville et d’Agglopolys.

800 000 € c’est le budget engagé par la Ville sur 4 ans pour financer le plan de végétalisation de l’espace public. Un budget qui est indépendant des grands projets de réaménagement ou de requalification, comme la rue du Bourg-neuf, projets qui intègrent une plus grande place aux végétaux et à la gestion des eaux pluviales.

Des cours plus vertes

L’école élémentaire Alexandre-Parodi est la deuxième à bénéficier du programme de transformation des cours d’écoles en îlots de fraîcheur. Celui-ci prévoit :

  • d’aménager des sols perméables (73 % de la surface d’enrobé a été retirée) ;
  • de renforcer la végétation (plantation de 14 arbres et 500 jeunes plants) ;
  • mais aussi de proposer des jeux inventifs, adaptés aux besoins des enfants, avec une meilleure répartition de l’espace, des coins calmes, un jardin potager.

Une réflexion menée en étroite concertation avec les enfants, l’équipe enseignante, le personnel de la Ville ainsi que les parents d’élèves. Ce projet a bénéficié de financements de la part de l’Etat (Fonds vert) et de l’Agence de l’Eau.

La place Beaumarchais change de visage

Rectiligne avec des arbres en petite forme, la place bénéficie actuellement d’un réaménagement, avec un remodelage de l’espace central permettant de collecter les eaux de pluie et d’apporter de la terre pour mieux accueillir les végétaux qui y seront plantés à l’automne 2024 (16 arbres, 10 espèces d’arbustes et 8 espèces de vivaces).

Une question à : David Legrand
adjoint en charge du cadre de vie

Quels sont les enjeux de ces végétalisations ?

Il s’agit de lutter contre le réchauffement climatique en créant le maximum d’îlots de fraîcheur possible. Depuis 2008, la Ville a planté des arbres dans l’espace public, une centaine en moyenne par an. Depuis 2020, nous avons voulu accélérer le processus. Nous avons identifié les sites prioritaires et nous veillons aussi au choix des végétaux, plus résistants à la chaleur, moins gourmands en eau… Mais planter ne suffit pas, il faut aussi suivre le développement et arroser les jeunes plants. Et ne pas épuiser notre ressource en eau qui est précieuse, ce qui passe par exemple par la récupération des eaux de pluie. Nous menons une réflexion globale, qui amène les agents à changer leurs pratiques et qui mobilise plusieurs services de la Ville et pas seulement ceux chargés des espaces verts. Les propriétaires, particuliers et entreprises, ont également un rôle à jouer en végétalisant davantage leurs espaces paysagers. 80 % du territoire de la ville relève en effet du domaine privé.

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